Parfois, la situation s’améliore à l’adolescence au moment de la puberté, surtout chez les garçons avec l’aide de la croissance rapide et de l’imprégnation hormonale par la testostérone. Cela s’observe parfois lorsque le jeune n’a pas alors une obésité trop importante et est impliqué dans une activité sportive régulière. Attention, ce n’est hélas pas la situation la plus fréquente et il vaut mieux s’en préoccuper avant cette hypothétique amélioration car, une fois la croissance terminée, il est beaucoup plus difficile de mincir.
Les conséquences peuvent être sévères pour la santé de l’enfant ; cela justifie un accompagnement adapté. Les complications de l’obésité peuvent en effet apparaître dès l’enfance et l’adolescence et sont d’autant plus grave qu’elles apparaissent tôt. Celles-ci peuvent s’observer au niveau de tous les grands systèmes (endocrinien, cardiovasculaire, gastro-intestinal, orthopédique, pulmonaire) mais aussi, et en premier lieu, au niveau psychosocial et émotionnel
Les conséquences psychosociales
L’enfant en surpoids est fréquemment exposé aux moqueries et à l’hostilité de son entourage. Parfois même, certains adultes, dans le monde éducatif ou soignant, considèrent que le surpoids n’est qu’une affaire de volonté et que l’insulte peut être un moteur de motivation. L’enfant se sent alors dévalorisé, méprisé. Ces difficultés peuvent favoriser les compulsions alimentaires (alimentation émotionnelle) et la baisse d’activité physique, aggravant le surpoids et engendrant un véritable cercle vicieux.
En parler tôt et s’en occuper tôt permet le plus souvent d’éviter que l’enfant ne souffre de son excès de poids.
Pour en savoir plus :
Livre : « L’enfant en surpoids, conseils de vie au quotidien
Véronique Nègre, Blandine Mellouet-Fort » – Éditions Johnn Libbey »